Pologne - Eurotrip

07.06.15

183km

La lumière du jour m'a rapidement fait sortir de ma tente et j'ai entrepris de la ranger avant qu'émergeraient les deux autres. Nous avons pris la direction de Milicz en passant par de petites routes en mauvais état. Celles-ci traversaient des forêts dont les troncs formaient deux murs de chaque côté et la pluie nous y a vite rattrapé. A Milicz, il y avait la messe dans une grande église blanche et noir. Les haut-parleurs permettaient à quelques personnes de la suivre de l'extérieur et nous nous sommes arrêtés à un café en face de ce spectacle inhabituel. Tout en buvant mon expresso, un motard un peu plus jeune que nous est venu s'asseoir à notre table et nous avons discuté ensemble. Il s'est souvent vanté être très bon en anglais et ne voulant pas voir sa tête exploser de fierté, nous avons continué notre chemin qui nous a emmené à Gniezno. En bord de route, nous avons pu observer des maisons en brique, des champs de fleurs de différentes couleurs, de vieux tracteurs... Parfois la route prenait la forme de rails dû au poids des véhicules et avec la pluie qui tombait, c'était difficile d'y rouler en toute sécurité.

Église de Milicz

08.06.15
250km

Malgré le soleil, il faisait frais et nous avons rapidement visité Gniezno avant de partir. Nous y avons vu une belle cathédrale et mis à part cela, rien ne nous a paru spécial dans cette ville polonaise. Jusqu'à Strzelno, nous avons suivi la route principale mais après s'être longuement énervé avec le trafic persistant, nous avons décidé de prendre des petites routes. Virgile qui avait le GPS guidait le groupe et a failli sortir d'un virage en y arrivant trop vite tout comme s'est presque fait emboutir en grillant une priorité. C'est là que nos esprits se sont chauffés et j'ai décidé de reprendre la tête du groupe. Nous avons par la suite vu une belle église en briques. A Aleksandrow Kujavski, nous avons atterri sur une route de tout-terrain avec du sable, de la terre, un ruisseau... Nous n'avons pas traversé le ruisseau mais le sable fut une dure épreuve avec nos motos. Difficile et inutile car la route dessinait un cercle et nous sommes arrivés à notre point de départ. Nous avons le soir trouvé une place au camping Bachotek qui se trouve au bord de l'eau dans un cadre sympathique pour les vacances d'été.

BMW S1000R et Harley Davidson 1200 Sportster

Voilà où le GPS peut nous guider

Nuit au camping, surprise au réveil

09.06.15

223km

Le réveil fut difficile lorsque j'ai remarqué que tout était mouillé et qu'il pleuvait encore. Nous sommes passé par Olsztin, belle vielle ville avec de grands bâtiments en briques et avons pris les route 15 et 16 qui étaient en bon état mais glissantes à cause de la pluie. Les panneaux de signalisation, comme les flèches par exemple, étaient parfois lumineux, ce qui fut stupéfiant pour un pays qui donnait l'impression de peu miser sur les routes. Parfois, j'ai risqué de manger un oiseau en roulant car ces derniers traversaient sans arrêt devant nous. Entre Mrągowo et Kętrzyn une belle petite route nous a rapporté du sourire suite aux ennuyeux bouts droits qui avaient précédés. Arrivé à Kętrzyn, nous avons trouvé une pension où nous avons pu réserver une chambre pour 15Pln par personne et étendre nos tentes dans le jardin. Voilà qu'une fois tout mis en place le prix est monté à 40Pln par personne. C'est là que nous avons appris qu'il aurait fallu payer à l'avance et demander un reçu.

10.06.15

247km

Nous sommes passés au travers des lacs Mazures en direction de Wergozewo. Depuis là, nous avons pris la 650, puis la 651 pour rejoindre Sejny. Ces deux routes n’étaient pas en très bon état. Nous avons tout de même pu profiter des belles courbes qu’elles proposent. Entre monts et vallées, nous avons avancé dans ce paysage de lacs et collines pour rejoindre la pyramide de Rapa. Cet endroit nous a été conseillé par notre hôte de la veille. C’est un ancien bâtiment en forme de chapeau pointu (comme un sorcier) qui abrite encore des cercueils, visibles à travers les fenêtres. En longeant la frontière avec la Russie, la route était parfois en pavés et souvent remplie de nids de poules. Plus tard, je me suis fait flasher par un radar en localité. À force de rouler rapidement, il fallait que ça arrive. Par chance c’était en Pologne, où l’addition était acceptable (25€ pour 23 km/h en trop). Nous avons ensuite rejoint Sejny où nous avons pris une chambre à l’hôtel Skarpa en plein centre. En début de soirée, une grande partie de cette petite ville s’est rassemblé sur la place du village. C’était un moment sympathique où un jeune groupe jouait de la musique et tout le monde appréciait le spectacle.

Les lacs Mazures

Route qui longe la frontière de la Russie

Pyramide de Rapa

République Tchèque - Eurotrip

04.06.15

209km

Nous avons quitté Česky Krumlov le plus tardivement possible afin de laisser les rayons du soleil sécher un peu les habits étendus dans le jardin. Vu que ça n'a pas suffit, nous avons pris la route la plus rapide pour rejoindre Prague. Au bout d'une centaine de kilomètres à remonter la file de voiture interminable sur la route principale, nous nous sommes déportés à l'Est et avons pris des petites routes de campagne pour rejoindre la capitale. Parfois en mauvais état, ces chemins étroits nous ont fait traversé de beau paysages avec parfois un petit lac, d'immenses champ ou un bout de forêt bienvenu avec le soleil tapant du mois de juin. Lorsque nous sommes arrivés à Prague, il a fallut trouver l'auberge de jeunesse Homer et cela nous a conduit dans le centre touristique en zone piétonne à slalomer entre les passants. Au bout de longues minutes de recherches, nous y sommes arrivés et avons pu prendre nos quartiers dans une chambre privée. Dans cet hostel, les chambres sont plutôt anciennes mais les salles de bains très modernes et dans l'ensemble une impression de propre se dégage des lieux. Le soir, nous avons mangé dans une cave que je connaissais de mes précédentes venues. Au Zlaté Konvice, nous avons pris deux pieds de porc pour les trois et sommes sortis de cet établissement remplis comme leur ancien propriétaire. La soirée s'est enchaînée dans les lieux mythiques de la ville comme le Karlovy Lazne.

Lac sur le chemin de Prague

05.06.15

0km

Comme nous l'avions prévu quelques jours auparavant, nous sommes resté dans la capitale tchèque pour la journée. J'ai fait visiter cette ville dont je connais gentiment les ruelles à mes deux camarades de voyage. Nous sommes entre autre montés au château qui offre une splendide vue sur la ville. Prague est magnifique et regorge de multiples vieux bâtiments mais sa renommée a attiré une foule immense de touristes, qui casse l'idylle. Avec Claudio, nous avons profités de cette journée de pause pour passer chez le choiffeur.

Vue depuis le Château de Prague

06.06.15

325km

A 07:00 la sonnerie du réveil nous a sorti du lit et nous sommes allé chercher nos motos au garage sous-terrain à l'hôtel Intercontinental. Par chance, elles y étaient encore et nous avons réussi à en ressortir sans ticket. Les touristes dormaient encore et ce fut facile d'aller chercher nos bagages à l'auberge qui se trouve dans le centre historique. Nous avons pris la route en direction de la Pologne en passant par Novy Bydzov, Trutnov, Walbrzych, Wroclaw et sommes arrivés à Trzebnica. Nous n'avons pas eu beaucoup de virages sur le tracé mais en arrivant en Pologne, les routes se sont en partie dégradées. Au bord de celles-ci, il y avait d'immenses champs de coquelicots et parfois nous avons réussi à capter un regard en traversant une ville où les pavés ont encore leur place sur la chaussée. Ce soir-là, nous avons découvert les joies du camping et avons aussi remarqué que peu d'indigènes parlent une langue étrangère.

Champ de coquelicots

Autriche - Eurotrip

02.06.15

355km

Nous avons quitté Bled dans la matinée et avons rejoint le col du Loibl. La montée de ce dernier n'avait rien de spectaculaire et j'ai été déçu de devoir prendre un tunnel pour traverser le sommet de la montagne. La suprise fut de l'autre côté de ce sombre couloir. Une multitude de petits virages très techniques (avec les bagages comme poids supplémentaire mieux vallait être sur les freins). Depuis Klagenfurt, nous avons pris la S37 et la 96 pour rejoindre Murau plus rapidement qu'en zizagant sur des petites routes de campagne. C'est sur cette deuxième, que j'ai appris qu'une longue courbe à droite n'est pas un endroit idéale pour dépasser une fil de voiture (champ de vision bloqué sur les véhicules en sens inverse). Mais heureusement, le groupe s'en est tiré sans accident. Ensuite depuis Schöder, nous nous sommes engagés sur la route du Sölkpass qui était en très mauvais état. La pluie nous a à ce moment-là aussi presque rattrapé mais nous avons pu rejoindre le Salzkammergut sous le soleil. Celui-ci nous a pas tellement aidé lorsqu'il a fallut trouver une chambre. Nous avons longtemps transpirer pour trouver un endroit où dormir. Nous avons commencé par Bad Ischl, puis St. Wolfgang i.S. et ainsi de suite jusqu'à Fuschl am See où nous avons trouvé refuge au dessus d'un steak house. Deux raisons nous ont fait chercher autant longtemps, la première était qu'il y avait une fête dans la région est que tout était complet et l'autre était les prix qui n'entraient pas du tout dans notre budget. Le soir, nous avons trouvé un restaurant au bord du lac (Edenbergers Café am See) où nous avons pu bien manger et observer un couché de soleil magnifique sur le lac. A noter que dans la région, les motos ne sont pas très appréciées car souvent interdites de circulation en localité entre 22h et 6h.

Attente sur la deuxième partie du groupe après le Sölkpass

Couché de soleil, Salzkammergut

03.06.15

238km

Au petit matin, nous avons fait deux groupes, Virgile est parti à Salzburg pour changer son pneu avant dans un garage Harley et les trois autres, nous avons cherché le garage BMW pour voir s'il était possible de faire le service des 10'000km en avance sur ma moto et régler quelques soucis sur les deux autres motos. Malheureusement, ils n'ont pas pu nous aider, alors nous avons rejoint Virgile et attendu avec lui. C'est là que mon père est reparti pour la Suisse, car il n'avait pas prévu de nous accompagner plus loin. C'est à trois que nous avons repris la route en direction de la République Tchèque en évitant les axes principaux. Il faisait très chaud et ce n'est qu'à partir de Bad Leonfelden qu'une route sinueuse s'est présentée. Après avoir passé la frontière, nous avons rejoint Česky Krumlov qui est une belle petite ville bien préservée et qui vaut un détour si on veut voir la vrai Tchéquie. Le soir, nous avons mangé au Blue Grass qui n'avait pas un grand choix (une seul plat proposé) mais qui était très bon et baignant dans une atmosphère typique. Nous avons dormis et fait la lessive à l'auberge de jeunesse Havana. Tout n'a pourtant pas pu sécher en une seule nuit et il a fallu vider les bagages à nouveau le lendemain.

Un délice de steak au Blue Grass

Slovénie - Eurotrip

01.06.15

317km

Après s'être reposé, nous avons repris la route sous le soleil en direction du nord en passant par Buje. La route sur la Croatie était encore sympathique mais en mauvais état. Nous avons rapidement traversé l'Italie pour rejoindre la Slovénie à Nova Gorica. Nous avons suivit une rivière entre Solkan et Bovec mais malheureusement nous n'avons pas tellement pu apprécier le trajet car beaucoup de camions et de voitures empreintent le même chemin. Entre Bovec et Kranjska Gora, nous avons pris le col de Vršič. Il y avait plus de 45 épingles numérotées et parfois des virages pavés. Dans un virage des centaines de kerns se sont dressés devant nous comme des mignatures des montagnes avoisinantes. Nous avons profité de cette route technique avant de rejoindre une grande vallée de Slovénie qui nous a mené jusqu'à Bled, où se trouve un beau château surplombant le lac et la ville. Nous y sommes restés et avons mangé dans un pub avec des centaines de plaques d'immatriculations volées collées aux murs. Nous avons dormi dans l'appartement Murka qui était suffisamment spacieux pour les quatre et relativement bon marché.

Sommet du col

Virage en pavés

Kerns

Croatie - Eurotrip

28.05.15

315km

Pour quitter le Monténégro, nous avons pris la même route que la veille à l'exception d'un ferry qui nous a évité de passer par Kotor. La vue sur Dubrovnik en arrivant depuis le sud était magnifique et nous avons décidé de descendre pour voir rapidement la vieille ville. Les murs de cette forteresse étaient imposants face à nos motos et la ville a été en soi bien conservée. En continuant la route, nous nous sommes arrêtés pour boire un verre et au moment de payer ce fut problématique car ils n'acceptent pas les euros en Croatie. Il a donc fallu s'empresser de retirer de l'argent local. Tout en restant sur la route de la côte qui était un plaisir à sillonner, nous avons traversé la Bosnie sur quelques courts kilomètres et rejoint Split. Cette ville a un beau centre historique et beaucoup de touristes s'y pressent durant de si belles journées.

Ferry pour éviter Kotor

Vue sur Dubrovnik

29.05.15

338km

Depuis Split, nous avons rejoint les lacs de Plitvice en passant par Sinj. Cette route était en très bon état, offrant de longs bouts droits et des virages dignes des plus grands circuits. C'était difficile de rester dans les limitations sur ce genre de route. Puis depuis Plitvice, nous avons rejoint la côte à Senj. La dernière descente sur cette ville était magnifique car plus étroite et avec une multitude de petits virages techniques. Durant cette journée, nous avons profité pour visiter les lacs de Plitvice. C'est une magnifique réserve où l'eau se glisse partout où cela est possible. Quelques belles cascades subliment le décors et avec l'entrée, des moyens de locomotion aident à ne pas s'épuiser à marcher car ces lacs recouvrent une grande surface.

30.05.15

0km

Journée plage à Senj. Dans la région, il est possible de trouver beaucoup de petites criques où personne ne vient déranger votre moment de repos.

31.05.15

320km

Nous avons rejoint un petit village au nord de la Croatie dénommé Pazin. Sur le chemin, nous sommes passé par Rijeka, Krsan et Pićan. Parfois des petits bouts de route étaient agréables mais le long de la côte dalmatienne, il était possible d'avoir du trafic. Ennuyant lorsqu'il fait chaud. En fin d'après midi, nous sommes descendu à Pula voir l'amphithéâtre. C'était un beau monument mais le reste de la ville ne vallait pas forcément le détour. Les routes à l'intérieur de cette dernière étaient aussi très glissantes.

Amphithéâtre de Pula

Monténégro - Eurotrip

27.05.15

264km

Le ferry est arrivé à Dubrovnik à 8h et après avoir débarqué, nous avons quitté la ville en direction du Sud pour aller au Monténégro. La route jusqu'à la frontière était en très bon état et parsemée de petits virages sympathiques. La route étant en hauteur sur le flanc de colline cela offre une belle vue sur les villages en bord de mer. A la frontière même la carte grise du véhicule a été contrôlée, ce qui ne fut pas de tout repos pour ceux qui ne l'avaient pas dans la veste mais sous la selle. Après la frontière, nous avons rejoint Sveti Stefan en longeant la mer et ce fut une belle route mais éprouvante à cause des fortes rafales de vent qui nous destabilisaient sur les motos. Arrivés dans ce beau petit village côtier, nous avons trouvé une chambre et certains ont préféré y rester pour se reposer tandis que je suis partis avec Claudio pour visiter l'intérieur du pays. Nous avons fait un tour par Petrovac, Bukovik, Brežine, Cetinje et Kotor. La chaîne de montagnes qui longe la côte était sympathique à passer mais la vaste étendue de terrain plat et de routes rectilignes derrière cette dernière, s'est avérée être moins intéressante. Le Monténégro fut alors une belle escale offrant des paysages de carte postale mais certains virages avaient la partie supérieure du bitume endommagée, ce qui n'était pas à l'avantage des deux roues.

Route côtière

Sveti Stefan

Italie - Eurotrip

24.05.2015

650km

A 7h20, je suis partis avec mon père depuis Grimentz avec le matériel au complet sur les motos comme cela avait été préparé la veille. Mon père n'a pris comme seul bagage sur sa BMW R1200R deux valises latérales et un petit sac de réservoir. A Sierre, Virgile nous a rejoint au guidon de son Harley Davidson 1200 Sportster équipée d'un sac réservoir, de deux sacoches latérales et d'un sac posé en travers sur le siège passager. Depuis là, nous sommes allés en direction de Brig où nous avons encore ramassé Claudio en chemin avec sa Triumph Tiger 1050 équipée de deux valises latérales, d'un top case, d'un sac sur le siège passager et d'un sac réservoir. Voilà les quatre mousquetaires réunis et départ par le Simplon sur lequel, j'ai fait un petit au revoir à mon pays pour les mois à venir. Au sommet du col la température ne dépassait guère les 4℃ mais le temps durant cette journée était agréable. La voie rapide entre Domodossola et Meina n'était pas intéressante et les bosses sur celle-ci, parfois douloureuses. Le paysage italien et ses forêts immense offraient déjà un beau dépaysement. Nous avons rejoint Milan, puis Bologne, en essayant d'éviter les voies rapides pour découvrir un maximum de ce pays. Nous avons tout de même pu remarquer la logique dont faisait preuve certains conducteurs à monopoliser la voie de dépassement sur les plus grandes routes et le destin a voulu que l'on croise une voiture à contre sens sur voie rapide. Entre Milan et Bologne le paysage est plutôt plat mais des peupliers se dressent le long de la route pour offrir de l'ombre bienvenue. Des maisons en ruine se dressent parfois sur le bas côté et reflètent un certaine pauvreté. Nous avons durant cette première journée surtout eu à faire à des routes rectilignes et seul la dernière montée sur Saint Marin nous a laissé user les côtés des pneus. Nous avons dormi dans un coin de la vieille ville à l'Hostaria da Lino où nous avons aussi bien mangé.

 

25.05.2015

368km

Nous avons quitté Saint Marin en milieu de matinée. L'arrivée sur la mer adriatique a offert une vue magnifique et nous nous sommes arrêtés au bord de la plage pour boire un verre. C'est à cet endroit que j'ai découvert que le sable n'est pas idéale pour une moto et j'ai faillit tomber en glissant de l'avant en voulant m'arrêter. Nous avons rejoint Pescara par la côte pleine d'embouteillages et de feux, ce qui nous a mis sur les nerfs avec la chaleur qui régnait. De Pescara à Atessa en passant pas Chieti et Casoli la route est sinueuse et très intéressante. Il y a plein de petits virages et le paysage qu'offraient les collines était magnifique. Nous avons dormi à Atessa dans l'hôtel Al Duca qui était sympathique et nous avons pu fermer les motos dans un garage couvert à côté de l'entrée. A la suite de cette journée, j'étais exténué à cause de cette route bouchonnée en bord de mer.

26.05.2015

360km

Nous avons quitté la petite ville d'Atessa à 9h et sommes descendus par de belles petites routes sinueuses mais délabrées en direction d'Isermia. Après Foggia des portions de route offraient une grande visibilité et étaient larges au point de pouvoir faire des pointes à plus de deux fois la vitesse autorisée de 90km/h pour autant qu'on arrivait à éviter les nids de poules qui ornent les routes de la région. En bord de route se trouvait aussi un dôme dédié à Saint Jean-Paul II, que nous avons voulu visiter. Suite à cette visite, il a commencé à pleuvoir et Virgile s'est écarté du groupe pour mettre des pantalons de pluie, suite à quoi, nous avons dû nous chercher une fois la petite averse terminée. Par la suite, il a recommencé à pleuvoir, mais cette fois-là, nous nous étions équipés en conséquence après être passé à Campobasso. Nous sommes arrivés bien en avance à Bari et avons pu prendre le ferry qui partait à 22h sans encombre. Sur celui-ci, nous avons dormi sur des sièges ou à même le sol en attendant l'arrivée dix heures plus tard à Dubrovnik.

Euro Trip (FR/ENG)

Voilà que dans moins d’une semaine, le 24 Mai 2015, je partirai pour un tour d’Europe à moto. Pour les sceptiques qui pourraient se demander comment je peux imaginer traverser l’ensemble des pays européens, je vous rassure, je n’userai de la gomme que dans 21 pays différents. Avant de pouvoir vous expliquer le parcours que je prendrai parfois en compagnie d’un ami, je souhaite vous expliquer rapidement la préparation nécessaire à la réalisation de ce rêve.

En automne 2014, alors que j’effectuais mon service militaire, j’ai décidé de vendre mon Honda VTR250 pour commander une BMW S1000R. En parallèle, sachant que j’aurai plusieurs mois de libre durant l’été à venir, j’ai commencé à m’imaginer différentes possibilités pour voyager à travers l’Europe au guidon de ma toute nouvelle monture. J’ai donc équipé ce bolide de deux sacoches BMW, une sur le réservoir et une sur la selle arrière, et de deux latérales produites par Hepco et Becker. La contenance totale s’élève alors à plus de 90L, ce qui est respectable pour un roadster au penchant sportif. Mes fesses ont aussi demandé du soutien pour avaler les heures de routes et j’ai décidé de prendre une selle confort en option. A ce stade-là, j’avais alors commandé la moto et il ne me restait plus qu’à choisir le tracé. Pour ce faire, j’ai pris une carte européenne et me suis mis à chercher sur internet des routes intéressantes et des emplacements à voir. En voyant les points que j’avais marqués, j’ai essayé de voir un chemin à prendre pour les relier, tout en prenant en compte le fait de vouloir passer dans certains pays comme par exemple la Finlande. Je me suis en outre décidé à ne pas me focaliser sur une route prédéfinie mais de plutôt choisir des lieux  à atteindre à un moment précis tout en choisissant durant mon périple quel itinéraire je prendrai. C’est ainsi que je suis arrivé à un croquis approximatif de mon chemin à travers une multitude de pays que je me retiendrai d’énumérer. La prochaine étape fut alors de chercher des intéressés, que ce soit pour m’accompagner durant tout le voyage ou de juste participer à une étape de ce dernier. Mon projet a suscité de l’intérêt mais seule une personne s’est décidée à prendre part à tout le tour. Nous nous sommes mis d’accord que seul le ferry pour l’Islande devait être réservé à l’avance et c’est ce que nous avons fait en Janvier 2015.  Rien d’autre n’a à ce moment-là été réservé. Seulement par la suite, nous avons décidé de réserver nos places sur le ferry entre Bari et Dubrovnik, car pour cette première étape nous allions être quatre motards et les chances d’avoir tous une place de dernière minute étaient restreintes. Durant le printemps 2015, les derniers préparatifs ont commencé. Elaboration d’une liste du matériel nécessaire, rodage et prise en main de la moto, calcul des coûts, préparation du matériel cartographique et achat des objets manquants. Le 19 Mai 2015, j’ai terminé toute la préparation et seul un changement de pneumatique m’attendait encore avant le départ du 24 Mai à 07h30.

Quelques chiffres prévisionnels pour le tour : 3 mois, 21 pays, 15’000Km, 945L d’essence.

Now in less than a week, on May 24th, 2015, I will leave for a road tripe around Europe with my motorcycle. For the sceptics who could wonder how I can imagine to cross all the European countries, I reassure you, I shall use some tyre only in 21 different countries. Before being able to explain you the route which I'm going to take together with a friend, I wish to explain you quickly the preparation necessary for the realization of this dream.

In autumn 2014, while I made my military service, I decided to sell my Honda VTR 250 to order a BMW S1000R. In parallel, knowing that I shall have several months of vacations during the next summer, I began to imagine myself various possibilities to travel through Europe with my BMW. I equipped this bike with two BMW bags, one on the reservoir and one on the back saddle, and with two laterals produced by Hepco and Becker. So I had more or less 90L of volume, which is respectable for a roadster. I also took a optional saddle to help me against butt injuries. When I finally ordered the motorcycle, I began looking on the Internet for interesting roads and for locations to be seen. I marked those points on a map and searched for the best journey between them. I decided not to focus on a predefined road but to choose places to be reached at a precise moment while choosing during my trip which route I shall take. This is the way I used to get an approximate sketch of my path through a multitude of countries. I won't enumerate all of them, you can see them by yourself in the first picture on this post. The next stage was then to look for interested, whether to come with me during all the journey or to participate just for a part. My project aroused some interest but only one person decided to take part to the whole journey. We agreed that only the ferry for Iceland had to be reserved in advance and we made it in January 2015. Only afterward, we decided to book our places on the ferry between Bari and Dubrovnik, because we were going to be four motorcyclists for this part. During spring 2015, the last preparations began. Elaboration of a list of necessary equipment, preparation of the cartographic material and the purchase of missing objects. On May 19th, I ended all the preparation and only a change of tyre was still on the to do list before the departure from May 24th. 

Some numbers of the journey: 3 monts, 21 countries, 15'000Km, 945L of gasoline.

Tracé prévu / Journey

Matériel emporté / Equipment

Planning avec limite temporelle pour atteindre un emplacement / Timetable to respect

Exemple de description effectuée pour chaque pays / Descprition I made for each country